RECHERCHE CLINIQUE

La Parole aux médecins

La Parole aux médecins

La recherche clinique en Rhumatologie – Dr Brocq Olivier

La rhumatologie participe à la recherche biomédicale depuis 2008 , dans les domaines de l’inflammatoire, en particulier la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite et le rhumatisme psoriasique et dans le domaine de l’arthrose.

Les études cliniques de rhumatologie sont soit internationales via l’industrie pharmaceutique par exemple,  soit en relation avec des projets hospitaliers de recherche clinique (PHRC) émanant de CHU français.

Ces études ont pour but soit de tester de nouvelles molécules ou procédures, soit de tester de nouvelles stratégies thérapeutiques, soit de participer à des études de suivi thérapeutique.

Ces études sont toutes référencées sur le site international de la recherche biomédicale : clinicaltrials.gov et rentrent dans le cadre législatif de la loi monégasque après acceptation des dossiers par les instances gouvernementales ainsi que par le comité d’éthique.

Après 10 ans d’activité, 30 études ont pu être réalisées, plus de 230 patients ont accepté d’y participer. Ces études ont fait l’objet de 10 publications dans des revues internationales.

Pour de plus amples renseignements vous pouvez vous diriger vers le service d’orthopédie rhumatologie ou vers le service de la recherche clinique du CHPG.

La recherche clinique en psychiatrie – Drs Szekely & Dr Paquin

Le service de psychiatrie a développé un axe de recherche autour des troubles psychiatriques résistantes aux approches conventionnelles (psychothérapies, médicamenteuses). Les recherches en cours sont concentrées des traitements innovants (Stimulation Magnétique Transcrânienne, Stimulation à courant continue), dans des pathologies diverses: dépression résistante, troubles persistants au cours de l’évolution d’une schizophrénie, réduction de la consommation d’alcool. Nous participons ainsi à différents projets de recherches académiques.

Etude REDSTIM – Investigateur Dr Szekely

Approximativement 15 millions de personnes présentent une dépendance à l’alcool en Europe. Le trouble de l’usage de l’alcool s’associe à des conséquences individuelles directes ou indirectes qui peuvent impacter de manière très importante la qualité de vie. Il reste un problème mondial majeur de santé publique.

L’offre de soin actuelle en alcoologie a beaucoup évolué et s’est diversifiée (prises en charge psychiatriques, éventuellement médicamenteuses, psychologiques, cognitives, sociales). Les données de différents champs de recherche (épidémiologiques, médical, neuroscientifique, …) motivent des recherches cliniques dans le domaine de l’addiction pour améliorer la prise en charge en particulier dans une approche de réduction des risques.

Souhaitant contribuer à cet effort, le CHPG est un des centres de recherche participant à l’étude « REDSTIM », un programme hospitalier de recherche clinique français (numéro d’enregistrement de l’essai : 2015-A00576-43) dont le promoteur est le Centre Hospitalier Universitaire de Dijon et coordonnée par les Pr Benoit TROJAK (service de psychiatrie et d’addictologie du CHU de Dijon).

Cette étude de recherche clinique s’inscrit dans cette approche de réduction des risques en alcoologie et est conçue pour étudier les effets sur la consommation d’alcool à 6 mois d’une utilisation d’une technique de neuromodulation appelée « stimulation électrique à courant continu » (en anglais « transcranial direct current stimulation », abrégée par l’acronyme « tDCS »). C’est une technique de stimulation cérébrale non invasive et très bien tolérée.

L’objectif est de tester l’effet d’une stimulation par tDCS de zones particulières du cortex cérébral (le cortex préfrontal dorsolatéral) qui permettrait d’agir sur les circuits cérébraux que des études ont montrés impliqués dans l’addiction. En particulier, la stimulation de ces zones à l’aide de techniques de stimulation cérébrales a été associée à une réduction de la consommation de tabac et du « craving » (c’est-à-dire de l’envie de consommer vécue parfois comme irrépressible) pour la nourriture, la cocaïne, et l’alcool.

L’équipe de psychiatrie de liaison, menée par le Dr SZEKELY chef de service adjoint du service de psychiatrie du CHPG (Dr AUBIN), investigateur de l’étude sur le centre de Monaco, est disponible pour répondre à vos questions sur l’étude REDSTIM et ses possibilités de participation, joignable au 00 377 97 98 84 16.

Etude STIMZO – Investigateur Dr Szekely

La schizophrénie est une des maladies mentales les plus handicapantes. La prise en charge est comme pour de nombreux troubles multiple, avec des approches psychiatriques, psychologiques, cognitives et sociales.

1 patients schizophrènes sur 3 présente des symptômes persistant malgré les avances des études pharmacologiques.

Les études neuroscientifiques suggèrent que des aires cérébrales différentes sont particulièrement impliquées dans les symptômes du trouble dits « positifs » (comme les hallucinations et les délires), « négatifs » (qui correspondent à une altération des fonctions efficientes chez les personnes n’ayant pas de trouble mentaux) et les troubles cognitifs, fréquemment associés.

Des études préliminaires ont montré qu’une technique de neuromodulation peut permettre d’améliorer différentes dimensions de symptômes schizophréniques, « la stimulation transcrânienne à courant continu » (en anglais « transcranial direct current stimulation », abrégée par l’acronyme « tDCS »). C’est une technique de stimulation cérébrale non invasive et très bien tolérée.

Pour contribuer à la recherche, le CHPG est un des centres de recherche participant à l’étude « STIM’ZO », un programme hospitalier de recherche clinique français (numéro d’enregistrement de l’essai : 2015-A01299-40) dont les promoteurs sont les Hospices civils de Lyon le et l’investigateur principal est le Pr POULET (Service d’Urgence psychiatrique de l’hôpital E. Herriot de Lyon).

Cette étude a pour objectif de tester l’efficacité de la tDCS complémentaire au traitement pharmacologique dans le traitement des symptômes persistants de la schizophrénie. Les zones cérébrales étudiées sont des zones impliquées dans l’existence de différents symptômes d’après d’autres études (le cortex frontal dorsolatéral gauche et la jonction temporo-pariétal gauche) et des résultats préliminaires avec ce protocole sont encourageants.

L’équipe de psychiatrie de liaison, menée par le Dr SZEKELY chef de service adjoint du service de psychiatrie du CHPG (Dr AUBIN), investigateur de l’étude sur le centre de Monaco, est disponible pour répondre à vos questions sur l’étude STIM’ZO et ses possibilités de participation, joignable au 00 377 97 98 84 16.

Etude SMTr-METAB – Coordinateur de l’étude : Dr Szekely

La dépression est une maladie fréquente et peut avoir des conséquences majeures : handicap, perte de productivité, baisse de la qualité, altération de l’état de santé physique, mortalité augmentée par suicide…

Les approches thérapeutiques conventionnelles (certaines psychothérapies, approches pharmacologiques ou des combinaisons des deux) sont scientifiquement validées et sont diversifiées. Leur efficacité reste limitée, en particulier 60% des patients n’atteignent pas de rémission clinique complète avec les différents anti-dépresseurs commercialisés.

Une approche plus récente a été validée a montré un intérêt clinique : la stimulation magnétique transcrânienne répétée (« repeated transcranial stimulation », en anglais, abgrée « rTMS ») dont le principe est de corriger les anomalies de fonctionnement des réseaux neuronaux sous-tendant les symptômes dépressifs.

Comme pour de nombreuses approches thérapeutiques, une réponse favorable à la rTMS n’est pas observée chez toutes les personnes traitées par ce biais et le traitement par rTMS peut représenter un investissement relativement important pour l’individu et la société. Pour améliorer la prise en charge des personnes dépressives, la recherche de marqueurs prédictifs de la réponse à la rTMS apparait important dans ce contexte.

Le CHPG, associé au Centre universitaire de l’Hôpital Pasteur et au service psychiatrie du Professeur BENOIT, participe à l’étude « SMTr METAB » (numéro d’identification de l’essai : 2015-A00534-45) pour rechercher dans les résultats d’un type d’imagerie cérébrale nommée « tomographie par émission de positons » (« PET-TDM ») des marqueurs prédictifs de la réponse à une cure de rTMS.

Recherche Clinique au Département de Gérontologie Clinique & Centre Mémoire Rainier III – Dr Sandrine Louchart de la Chapelle

Le Département de Gérontologie Clinique Rainier III comprend une Unité de Recherche qui axe ses travaux sur les pathologies liées à l’avancée en âge et plus particulièrement les maladies neurodégénératives, avec des études sur l’affinement du diagnostic, la prévention et la prise en charge des troubles cognitifs et psycho-comportementaux, dans le but d’améliorer la qualité de vie des patients et de leurs aidants. Equipé depuis 2014 d’un dispositif de vidéo-oculographie motrice (eye-tracking), son équipe a aussi acquis une réelle expertise dans l’analyse et l’interprétation des mouvements oculaires, souvent perturbés dans certaines maladies neurologiques, et mène de nombreuses recherches dans ce domaine.

L’Unité de Recherche Clinique du Centre Rainier III est composée d’une Attachée de Recherche Clinique, d’un Neuropsychologue et d’une Biostatisticienne dédiés pour assurer une coordination optimale d’études cliniques interventionnelles et/ou observationnelles, de promotion associative, industrielle ou institutionnelle, dans le respect des Bonnes Pratiques Cliniques. Elle accueille aussi des doctorants en neuropsychologie et en médecine, et les soutient dans leurs travaux.

Cette Unité de Recherche bénéficie du soutien de l’Association Monégasque pour la Recherche sur la Maladie d’Alzheimer (AMPA) et de généreux donateurs.

Pour de plus amples renseignements vous pouvez contacter l’Unité de Recherche Clinique du Centre Rainier III (+377 99 99 55 99).

Enfin, adossé à l’Unité de Recherche Clinique, un nouveau projet de « Laboratoire e-santé » pourrait prochainement voir le jour au sein du Département de Gérontologie Clinique Rainier III, afin d’évaluer l’efficacité, l’efficience, l’acceptabilité mais également la fiabilité des nouveaux dispositifs d’e-santé, tels que les objets connectés en santé.

La recherche clinique en Cardiologie - Pr Pathak, Dr Benhenda, Dr Latcu, Dr Perlangeli, Dr Rinaldi, Dr Yaici, Dr Zarqane

La recherche dans le service de cardiologie permet aux patients de participer à des protocoles pour évaluer ou bénéficier de nouveaux traitements qu’ils soient médicamenteux ou de type dispositifs (pile, interventions).

Notre service est adapté pour développer la recherche industrielle (phase 2, 3, 4)  et institutionnelle (PHRC ou projets s’appuyant sur des fonds publics) tant sur les médicaments que les dispositifs .

L’activité de recherche à donner lieu à de multiples publications, présentations en congrès et formation de nos collègues.

Pour exemple :

Si vous avez des troubles du rythme (arythmie) , des troubles de la tension ( Hypertension artérielle) de l’insuffisance cardiaque ou une autre maladie cardiovasculaire (Trop de cholestérol, diabète, maladie des artères du cœur, troubles du sommeil) et si vous souhaitez participer à une recherche clinique vous pouvez contacter le service par mail (atul.pathak@chpg.mc) ou par téléphone (+377 97 98 97 62).

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